Histoire de France (1) : Le génocide vendéen

Vers une reconnaissance du génocide Selon Valeurs Actuelles ,une proposition de loi a été déposée le 7 février (2018 NDLR) à l’Assemblée nationale visant “à la reconnaissance des crimes commis contre la population vendéenne”. Ceux qui contestent la dénomination « génocide » ne contestent pas les crimes commis et parlent de « crimes de guerre. La définition du crime génocide donnée par l’ONU est la suivante : « comme l’un quelconque des actes ci-après commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel ». Le génocide et le mémoricide L’estimation du nombre de victimes du génocide varie selon les auteurs : de 117 257 (Hérodote) à 500.000 morts (Luc Ferry). Certains auteurs négationnistes estiment ce chiffre à 4000 victimes en Vendée et nient certains faits qui sont attestés par les écrits de l’époque, comme les noyades de Nantes [1]. Ronald Secher, historien et spécialiste des guerres de Vendée [2], parle lui de mémoricide, autre mot pour désigner le négationnisme d’un génocide. La révolution est-elle d’inspiration maçonnique? «Car le monde est gouverné par tout à fait d’autres personnages que ne se l’imaginent ceux qui ne se trouvent pas derrière les coulisses» (Disraeli) Selon Joseph Santo [3], la franc-maçonnerie a conçu la Déclaration des droits de l’homme faite lors de la révolution française, le calendrier de la révolution, la notion d’ Etre Suprême ou Grand Architecte de l’Univers [4], dans une vision manichéenne de la divinité, où deux principes, le Bien et le Mal, se combattent éternellement. Joseph Santo (page 370), se référant au spécialiste Léo Taxil [5], estime qu’il y a unanimité parmi les auteurs pour dire que la franc-maçonnerie constitue le socle de la Révolution française. Selon la Revue du Monde Catholique[6] (page 487) : «La révolution est satanique, faisant référence à l’idolâtrie luciférienne des francs-maçons qui l’aurait inspirée.» D’anciens maçons, comme Serge Abad Gallardo, parlent des rituels satanistes de la franc-maçonnerie en ce sens : « Il y a d’une part les rituels auxquels j’ai participé, mais cela n’est pas l’essentiel. Ce qui est important, c’est ce qu’on ne voit pas ou qu’on ne lit pas, mais qui se trouve entre les lignes. Des symboles maçonniques font implicitement référence à Lucifer. Lorsqu’on cherche un peu, on finit par découvrir ce lien. » L’organisation de l’extermination sur le terrain La supervision de l’extermination est faite par les députés eux-mêmes. Secher [2] cite parmi ceux-ci les représentants en mission comme Carrier, Francastel, Fayau ou Carnot agissant au plus haut niveau de l’organisation militaire. Les Républicains ont envisagé le gaz à grande échelle [1], en développant les travaux de Lavoisier, dans une volonté d’extermination totale de la population vendéenne, et ce ne fut que la crainte de tuer leurs propres soldats qui les en dissuadèrent. L’échec de cette expérience fit qu’ils durent se rabattre sur d’autres techniques : sabrage, guillotine, balle, éclatement des crânes, feu et noyades. * A la Chapelle-Basse-Mer (Loire Atlantique), femmes et enfants furent écrasés dans un pressoir * A Nantes, à l’instigation du député Carrier [7], plus de 3000 personnes furent noyées. Les Républicains attachèrent leurs victimes aux gabarres puis ouvrirent les sabords au milieu de la Loire * A Champoteaux, on a asphyxié des habitants dans une grotte. De tels faits se seraient passés aujourd’hui, les Républicains auraient été condamnés pour crimes contre l’humanité et de la même manière que leurs homologues allemands de la deuxième guerre mondiale condamnés à la peine capitale. Les décrets de la convention instaurant le génocide vendéen 1. Le décret du 19 mars 1793 Toute personne se ralliant aux armées vendéennes est déclarée hors-la-loi et encourt sanctions. 2. Le décret du 1er août 1793 Les enfants, femmes et vieillards doivent être arrêtés et déportés. Les hommes doivent être éliminés. Les biens des Vendéens doivent être spoliés. 3. Le décret du 1er octobre 1793 Les mesures de sauvegarde des femmes, enfants et vieillards sont annulées. L’élimination systématique de la population vendéenne a donc bien été décidée et planifiée. Cela s’appelle un génocide. Selon Science et Vie, de nombreux révolutionnaires français étaient issus de la franc-maçonnerie. L’origine de la guerre puis du génocide Les Vendéens étaient profondément pacifistes et refusèrent l’enrôlement dans l’armée républicaine. Les Républicains y répondirent par la guerre et le génocide. Les Vendéens qui les combattirent furent les combattants de la liberté et de la paix, ils défendirent leurs femmes, leurs enfants et leurs vieillards de l’extermination. Références [1] Reynald Secher, Par le fer et par le feu, Comment évaluer le nombre de victimes et des destructions occasionnées par les guerres de Vendée?, Le Figaro Histoire, n°26, juin-juillet 2016 page 63. [2] Reynald Secher, Du génocide au mémoricide, Cerf, 448 pages [3] Joseph Santo, Le formidable secret de la franc-maçonnerie, disponible en pdf sur le net [4] Ragon, Court philosophique et interprétatif des Initiations anciennes et modernes. EDITION SACRÉE. [5] Léo Taxil, Les mystères de la franc-maçonnerie [6] Revue du Monde Catholique, L_encyclique_de_Leon_XIII_sur_la_franc_maconnerie.pdf [7] Gracchus Babeuf, Du système de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier, publié sans date (on parle de janvier 1795 pour sa première édition) Article paru dans Sept Club (le Club de Sept info)

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